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Après la restauration du pont de fer à Saint-Sulpice de Cognac, le chantier d’insertion de Grand Cognac s’attèle à l’orangerie à Bassac

Le chantier d’insertion la Clé de voûte de Grand Cognac, vient de terminer l’essentiel des travaux sur le pont de fer qui enjambe l’Antenne entre les communes de Saint-Sulpice de Cognac et Cherves-Richemont. Un autre projet, et non des moindres, attend les 8 salariés de la Clé de voûte : la restauration de l’orangerie au sein du jardin communal de la mairie de Bassac.

Pont de fer Saint-Sulpice de Cognac

Après un an de travaux, durant lequel d’autres interventions ont été menées sur le territoire, l’équipe de la Clé de voûte vient de terminer l’assemblage des garde-corps sur le pont de fer avec les dernières soudures. Les dernières couches de peinture ont été posées, les finitions sur le platelage en chêne sont achevées. Les derniers soins aux pierres de taille et aux joints de chaux seront quant à eux apportés au printemps, lorsque les risques liés aux gelées seront écartés.

Cette dernière phase de travaux viendra clore ce chantier complexe, redonnant tout son cachet à cet ouvrage de la fin du XIXème siècle. Sur cette ancienne voie ferrée reliant Matha à Saint-Jean-d’Angely, les trains ont ainsi laissé place aux promeneurs et cyclistes qui ont déjà pu observer les résultats de cette restauration.

Un chantier se termine mais un autre est déjà sur les rails

A présent, direction l’orangerie située dans le parc de Rimpling à Bassac.  Après un premier diagnostic et repérage des lieux, depuis la semaine dernière, l’équipe du chantier d’insertion intercommunal s’est mise à l’œuvre.

Aujourd’hui, il faut faire preuve d’imagination pour visualiser cet espace qui accueillait au XIXème siècle les agrumes pour les protéger du froid de l’hiver. Une façade en demi-cercle, un toit de verre et de fer aujourd’hui disparu, un dôme de terre qui pousse les murs, de la végétation qui a pris ses aises dans toutes les fissures de la maçonnerie…  

Les salariés de la Clé de Voûte se voient confier une restauration multiforme : des pierres sculptées, des moulures, des voûtes à restaurer, une végétation envahissante à maîtriser, une couverture à reconstruire, le tout dans le respect du bâtit initial, en suivant les recommandations de l’architecte des bâtiments de France qui suit ce projet.

Leur intervention permettra à terme de rendre tout son charme à cet héritage architectural tout en lui offrant de nouveaux usages. Les idées ne manquent pas mais il est encore trop tôt pour les dévoiler…   

La commune, emmenée par Nicole Roy, maire de Bassac, projette d’associer les habitants à ce projet de restauration par le biais d’ateliers et de visites commentées.

Les projets réalisés par le chantier d'insertion sont menés avec le soutien de :

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