Francis Vincent (1956-2015), «Porcelaine, émail et poésie»

Ancien étudiant de l’école des beaux-arts d’Angoulême où il fréquente l’atelier céramique, Francis Vincent complète sa formation à Limoges puis auprès de céramistes de renom tels que Daniel de Montmollin ou Edouard Chappalaz.

L’ensemble de son parcours de formation lui permet de se construire de solides qualités de chimiste, indispensables pour les techniques liées à l’émaillage, et qui relèvent d’une véritable démarche scientifique.

Des oeuvres comme des paysages

Francis Vincent travaille sa matière première comme de l’argile. Il passe d’une technique à l’autre, tournage, modelage, ciselage… avant de livrer ses œuvres à une première cuisson. Ce n’est qu’après cette étape, que l’émail est appliqué. Puis le feu révèle une nouvelle fois les œuvres. La cuisson est maîtrisée avec rigueur par l’artiste. Elle apporte pourtant toujours une part d’inattendu, subtile, repoussant à chaque fois le plaisir de la recherche et de la création chez Francis Vincent.

Fortement inspiré par la céramique japonaise, l’artiste travaille ses matières comme des paysages. Il se permet l’alternance des émaux les plus brillants avec les mats ou les satinés, et produit des séries où il met en valeur une relation forte à la nature, autour des végétaux et des coquillages.

Comptant près de 50 pièces, la collection présentée au musée vous invite à parcourir l’œuvre poétique et raffinée du céramiste.